mar.

01

juil.

2014

Biodiversité en danger

Le Monde du 25 juin relaye une étude scientifique de la plus haute importance, menée par un groupe de 50 scientifiques de 15 nationalités, alarmés par l’observation frappante de la diminution des insectes (Le TFSP). Après cinq ans de recherche, le groupe dénonce le rôle certain des pesticides systémiques dans l’érosion globale de la biodiversité.

L’étude permet de faire le lien entre l’arrivée des pesticides dits « néonicotinoïdes » mis sur le marché dans les années 90 et le déclin accéléré de toutes les espèces d’insectes à partir de cette période.

 

Cette nouvelle génération de molécules, de 5.000 à 10.000 fois plus toxiques que le célèbre DDT, représente 40 % du marché mondial des insecticides agricoles et représente un marché de plus de 2.6 milliards de dollars. Ces produits sont non seulement appliqués en pulvérisation mais sont aussi utilisés en traitement des sols et en enrobage des semences, à titre préventif. Or, 90 % du produit n’est pas absorbé par les plantes au cours d’une seule saison végétative. Le produit s’accumule dans les sols où il persiste plusieurs mois, voire plusieurs années. Hautement soluble dans l’eau, il contamine également des zones n’ayant pas été traitées !

 

Pour les experts du TFSP, cette contamination à large échelle est un élément déterminant dans le déclin des abeilles et joue un rôle irréfutable dans celui des bourdons. L’effondrement des abeilles domestiques n’est que la partie visible de ce phénomène aux conséquences considérables pour l’ensemble des écosystèmes. Le déclin en cours de l’ensemble de l’entomofaune (partie de la faune constituée par les insectes), représente pour ce groupe d’experts un « effondrement brutal ».

Les populations de papillons en Europe ont été réduites de moitié en vingt ans ! Le déclin des insectes, c’est aussi le déclin des oiseaux, dont plus de la moitié sont insectivores. On observe une perte de 52 % des oiseaux des champs depuis ces trois décennies ! Les micro-organismes et les lombrics, animaux essentiels au maintien de la fertilité des sols, sont aussi affectés .

 

Ce déclin représente une menace très grave pour la productivité de notre environnement agricole et naturel. Loin de sécuriser la production alimentaire, l’utilisation de ces insecticides met en péril les polinisateurs qui la rendent possible.

Comment est-il possible que des effets d’une telle gravité aient pu demeurer si longtemps négligés par les autorités sanitaires ? Quelques pistes de réponse : la recherche en agronomie est sous la tutelle des pouvoirs publics qui sont généralement soucieux de ne pas gêner l’activité économique et donc l’emploi ; ces substances n’étant pas directement nuisibles pour l’homme, les agences de sécurité sanitaire ne s’en sont guère préoccupées.

Que faire ?

• Refuser catégoriquement de consommer des produits issus d’une agriculture irresponsable

• Consommer des produits issus de l’agriculture biologique

• Encourager le développement de l’agriculture biologique (GASAP, Terre de Liens…)

• Ne jamais utiliser d’insecticides dans les jardins

• Interpeller massivement les pouvoirs publics pour interdire l’utilisation de ces produits

• Soutenir des associations comme Via Campesina, Nature et Progrès qui luttent depuis longtemps pour maintenir une agriculture durable.

 

sam.

29

mars

2014

Finance et démocratie

Crise climatique, crise écologique, crise économique, crise financière, crise alimentaire et crise de la dette étouffent inlassablement la qualité de vie des humains de notre siècle mais surtout compromettent scandaleusement l’avenir des générations futures. Depuis une trentaine d’années le système financier, dérégulé avec l’accord de nos gouvernements, a adopté des stratégies financières qui ont ébranlé nos sociétés en profondeur. Pour sauver les banques et réparer la démesure de ce système financier outrancier, nos Etats européens se sont considérablement endettés au détriment du bien-être de leurs ressortissants.

 

Au cœur du cycle « Finance et Nous », de nombreux citoyens veulent dorénavant comprendre les mécanismes de ce système mortifère. A travers des conférences, des ateliers, des cinés-débats, le cycle nous permet de poser un regard critique sur les stratégies de l’économie mondiale et les mécanismes de domination qui sont en jeu.

Par ailleurs, une dette écologique s’est accumulée sans jamais être intégrée dans les bilans financiers et sociaux. Elle est parfois évoquée très – beaucoup trop - timidement dans les discours politiques mais, malgré la succession des appels de nombreux scientifiques et collectifs depuis plus de 40 ans, elle reste inaudible face à la sacro-sainte croyance de la croissance.

 

La crise systémique que notre société productiviste a suscitée et les souffrances qu’elle engendre à travers les criantes inégalités qui ne cessent de se creuser et l’impact catastrophique porté à notre chère planète, démontrent à quel point il est nécessaire et urgent de changer radicalement de système.

 

C’est à la lumière de cette compréhension que de très nombreux citoyens souhaitent dessiner un horizon de résistance collective en soutenant les alternatives à cette finance qui émergent dans la sphère citoyenne et qui défendent une économie au service de l’humain et de sa planète.

 

Cette réalité impose la mise en place de solutions nouvelles et radicales pour sortir des crises multiples que nous traversons. Le cycle « Finance et Nous » mettra en avant les alternatives qui se développent dans ce domaine en Belgique le 17 mai prochain pour permettre aux citoyens de reprendre en main les rênes de leur société.

 

sam.

22

févr.

2014

paysages en bataille

« Paysages en bataille » est un projet à multiples déclinaisons médiatiques qui a pour objectif d'emmener jeunes et moins jeunes citoyens, quel que soit leur intérêt pour l'Histoire, dans un voyage géographique et temporel à la rencontre des derniers témoins de la Première guerre mondiale : les paysages. Notre environnement, qu'il soit urbain, agricole, ou naturel, porte encore des traces du conflit. Sur les 700 kilomètres de l'ancienne ligne de front, et à l'arrière de celle-ci, ou dans les territoires qui furent occupés, des cimetières, des monuments, des noms de rue, des terrains bouleversés sont autant d'éléments du paysage contemporain qui permettent d'aborder cette période de l'Histoire de façon moderne et dynamique.

 

Pourt soutenir le projet, allez sur le site de kisskissbankbank

 

 

lun.

20

janv.

2014

droits des paysannes et des paysans

A l’aube de l’Année internationale de l’agriculture familiale, à laquelle l’ONU demande de nourrir la planète, des paysans de tous les pays européens, membres de la Coordination Européenne Via Campesina (ECVC), manifestent devant le Parlement Européen le lundi 20 janvier

 

Malgré la pluie, le froid... une bonne centaine de personnes, des paysans mais aussi des citoyens venus de nos campagnes, mais aussi d'Allemagne, de Tanzanie, d'Espagne, du Nord Pas de Calais (Confédération paysanne)...et une représentation importante de Watermael-Boitsfort ! sont venus défendre les droits des paysan(ne)s qui ne peuvent plus utiliser échanger librement leurs semences et leurs animaux reproducteurs, comme ils l'ont fait pendant des milliers d'années, ceci au profit de semences "brevetées" et donc contrôlées par les grandes multinationales telles Monsanto, Syngenta, Pioneer, Limagrain... Depuis plus de 50 ans, ces semenciers industriels ont "amélioré" les semences traditionnelles pour les adapter aux engrais chimiques, à la mécanisation, aux pesticides... Ils ont ainsi sélectionné des variétés dites à "haut potentiel de rendement" !

 

Ces multinationales engagent des centaines de lobbyistes chargés d'influencer les politiques européennes pour obtenir le monopole sur les semences. C'est ainsi que le Parlement européen est sur le point de voter le 21 janvier un paquet législatif sur la commercialisation des semences, la santé des animaux et des plantes et les contrôles sur la chaîne alimentaire.

 

Nous risquons donc la généralisation des plantes et des variétés brevetées et le risque d'interdiction totale des semences de ferme. C'est inacceptable. Nous avons tous le droit d'utiliser, d'échanger, de vendre des semences paysannes pour l'autoconsommation (jardinage amateur...), la sélection ou la conservation et tout paysan doit pouvoir cultiver les semences de son choix, (sauf OGM ou danger sanitaire bien entendu!) et en vendre la récolte.

 

Ceci nous concerne tous ! Il s'agit d'une atteinte à un droit fondamental : les semences sont un des biens communs les plus importants : seules les variétés paysannes, en raison de leur grande diversité et variabilité génétique, sont capables de s'adapter sans recours aux intrants chimiques à la diversité des terroirs, des pratiques paysannes, des besoins humains et à la variabilité des climats. Indispensable dans un contexte de changements climatiques ! Il s'agit aussi de défendre le droit de préserver la biodiversité de notre patrimoine cultivé qui a déjà perdu énormément de variétés depuis la mainmise des multinationales de l'industrie agroalimentaire depuis plus de cinquante ans.

 

Nous devons nous mobiliser pour utiliser, défendre et élargir ces droits : organisons publiquement des bourses d'échange de semences, inscrivons-nous dans des GASAP, achetons local et de saison en favorisant les produit de l'agriculture paysanne, biologique, cultivons dans nos jardins et sur l'espace public des anciennes variétés, échangeons nos semences, refusons les produits de l'agro-industrie, interpellons nos élus, soutenons les paysan-ne-s en participant à Terre en Vue et rejoignons en masse les prochains appels des mouvements paysans...

 

 

Pour aller plus loin :

http://www.gasap.be

www.terre-en-vue.be

semonslabiodiversite.com

www.semencespaysannes.org

www.eurovia.org

http://www.viacampesina.org/fr/

 
 
 

mar.

01

juil.

2014

Biodiversité en danger

Le Monde du 25 juin relaye une étude scientifique de la plus haute importance, menée par un groupe de 50 scientifiques de 15 nationalités, alarmés par l’observation frappante de la diminution des insectes (Le TFSP). Après cinq ans de recherche, le groupe dénonce le rôle certain des pesticides systémiques dans l’érosion globale de la biodiversité.

L’étude permet de faire le lien entre l’arrivée des pesticides dits « néonicotinoïdes » mis sur le marché dans les années 90 et le déclin accéléré de toutes les espèces d’insectes à partir de cette période.

 

Cette nouvelle génération de molécules, de 5.000 à 10.000 fois plus toxiques que le célèbre DDT, représente 40 % du marché mondial des insecticides agricoles et représente un marché de plus de 2.6 milliards de dollars. Ces produits sont non seulement appliqués en pulvérisation mais sont aussi utilisés en traitement des sols et en enrobage des semences, à titre préventif. Or, 90 % du produit n’est pas absorbé par les plantes au cours d’une seule saison végétative. Le produit s’accumule dans les sols où il persiste plusieurs mois, voire plusieurs années. Hautement soluble dans l’eau, il contamine également des zones n’ayant pas été traitées !

 

Pour les experts du TFSP, cette contamination à large échelle est un élément déterminant dans le déclin des abeilles et joue un rôle irréfutable dans celui des bourdons. L’effondrement des abeilles domestiques n’est que la partie visible de ce phénomène aux conséquences considérables pour l’ensemble des écosystèmes. Le déclin en cours de l’ensemble de l’entomofaune (partie de la faune constituée par les insectes), représente pour ce groupe d’experts un « effondrement brutal ».

Les populations de papillons en Europe ont été réduites de moitié en vingt ans ! Le déclin des insectes, c’est aussi le déclin des oiseaux, dont plus de la moitié sont insectivores. On observe une perte de 52 % des oiseaux des champs depuis ces trois décennies ! Les micro-organismes et les lombrics, animaux essentiels au maintien de la fertilité des sols, sont aussi affectés .

 

Ce déclin représente une menace très grave pour la productivité de notre environnement agricole et naturel. Loin de sécuriser la production alimentaire, l’utilisation de ces insecticides met en péril les polinisateurs qui la rendent possible.

Comment est-il possible que des effets d’une telle gravité aient pu demeurer si longtemps négligés par les autorités sanitaires ? Quelques pistes de réponse : la recherche en agronomie est sous la tutelle des pouvoirs publics qui sont généralement soucieux de ne pas gêner l’activité économique et donc l’emploi ; ces substances n’étant pas directement nuisibles pour l’homme, les agences de sécurité sanitaire ne s’en sont guère préoccupées.

Que faire ?

• Refuser catégoriquement de consommer des produits issus d’une agriculture irresponsable

• Consommer des produits issus de l’agriculture biologique

• Encourager le développement de l’agriculture biologique (GASAP, Terre de Liens…)

• Ne jamais utiliser d’insecticides dans les jardins

• Interpeller massivement les pouvoirs publics pour interdire l’utilisation de ces produits

• Soutenir des associations comme Via Campesina, Nature et Progrès qui luttent depuis longtemps pour maintenir une agriculture durable.

 

sam.

29

mars

2014

Finance et démocratie

Crise climatique, crise écologique, crise économique, crise financière, crise alimentaire et crise de la dette étouffent inlassablement la qualité de vie des humains de notre siècle mais surtout compromettent scandaleusement l’avenir des générations futures. Depuis une trentaine d’années le système financier, dérégulé avec l’accord de nos gouvernements, a adopté des stratégies financières qui ont ébranlé nos sociétés en profondeur. Pour sauver les banques et réparer la démesure de ce système financier outrancier, nos Etats européens se sont considérablement endettés au détriment du bien-être de leurs ressortissants.

 

Au cœur du cycle « Finance et Nous », de nombreux citoyens veulent dorénavant comprendre les mécanismes de ce système mortifère. A travers des conférences, des ateliers, des cinés-débats, le cycle nous permet de poser un regard critique sur les stratégies de l’économie mondiale et les mécanismes de domination qui sont en jeu.

Par ailleurs, une dette écologique s’est accumulée sans jamais être intégrée dans les bilans financiers et sociaux. Elle est parfois évoquée très – beaucoup trop - timidement dans les discours politiques mais, malgré la succession des appels de nombreux scientifiques et collectifs depuis plus de 40 ans, elle reste inaudible face à la sacro-sainte croyance de la croissance.

 

La crise systémique que notre société productiviste a suscitée et les souffrances qu’elle engendre à travers les criantes inégalités qui ne cessent de se creuser et l’impact catastrophique porté à notre chère planète, démontrent à quel point il est nécessaire et urgent de changer radicalement de système.

 

C’est à la lumière de cette compréhension que de très nombreux citoyens souhaitent dessiner un horizon de résistance collective en soutenant les alternatives à cette finance qui émergent dans la sphère citoyenne et qui défendent une économie au service de l’humain et de sa planète.

 

Cette réalité impose la mise en place de solutions nouvelles et radicales pour sortir des crises multiples que nous traversons. Le cycle « Finance et Nous » mettra en avant les alternatives qui se développent dans ce domaine en Belgique le 17 mai prochain pour permettre aux citoyens de reprendre en main les rênes de leur société.

 

sam.

22

févr.

2014

paysages en bataille

« Paysages en bataille » est un projet à multiples déclinaisons médiatiques qui a pour objectif d'emmener jeunes et moins jeunes citoyens, quel que soit leur intérêt pour l'Histoire, dans un voyage géographique et temporel à la rencontre des derniers témoins de la Première guerre mondiale : les paysages. Notre environnement, qu'il soit urbain, agricole, ou naturel, porte encore des traces du conflit. Sur les 700 kilomètres de l'ancienne ligne de front, et à l'arrière de celle-ci, ou dans les territoires qui furent occupés, des cimetières, des monuments, des noms de rue, des terrains bouleversés sont autant d'éléments du paysage contemporain qui permettent d'aborder cette période de l'Histoire de façon moderne et dynamique.

 

Pourt soutenir le projet, allez sur le site de kisskissbankbank

 

 

lun.

20

janv.

2014

droits des paysannes et des paysans

A l’aube de l’Année internationale de l’agriculture familiale, à laquelle l’ONU demande de nourrir la planète, des paysans de tous les pays européens, membres de la Coordination Européenne Via Campesina (ECVC), manifestent devant le Parlement Européen le lundi 20 janvier

 

Malgré la pluie, le froid... une bonne centaine de personnes, des paysans mais aussi des citoyens venus de nos campagnes, mais aussi d'Allemagne, de Tanzanie, d'Espagne, du Nord Pas de Calais (Confédération paysanne)...et une représentation importante de Watermael-Boitsfort ! sont venus défendre les droits des paysan(ne)s qui ne peuvent plus utiliser échanger librement leurs semences et leurs animaux reproducteurs, comme ils l'ont fait pendant des milliers d'années, ceci au profit de semences "brevetées" et donc contrôlées par les grandes multinationales telles Monsanto, Syngenta, Pioneer, Limagrain... Depuis plus de 50 ans, ces semenciers industriels ont "amélioré" les semences traditionnelles pour les adapter aux engrais chimiques, à la mécanisation, aux pesticides... Ils ont ainsi sélectionné des variétés dites à "haut potentiel de rendement" !

 

Ces multinationales engagent des centaines de lobbyistes chargés d'influencer les politiques européennes pour obtenir le monopole sur les semences. C'est ainsi que le Parlement européen est sur le point de voter le 21 janvier un paquet législatif sur la commercialisation des semences, la santé des animaux et des plantes et les contrôles sur la chaîne alimentaire.

 

Nous risquons donc la généralisation des plantes et des variétés brevetées et le risque d'interdiction totale des semences de ferme. C'est inacceptable. Nous avons tous le droit d'utiliser, d'échanger, de vendre des semences paysannes pour l'autoconsommation (jardinage amateur...), la sélection ou la conservation et tout paysan doit pouvoir cultiver les semences de son choix, (sauf OGM ou danger sanitaire bien entendu!) et en vendre la récolte.

 

Ceci nous concerne tous ! Il s'agit d'une atteinte à un droit fondamental : les semences sont un des biens communs les plus importants : seules les variétés paysannes, en raison de leur grande diversité et variabilité génétique, sont capables de s'adapter sans recours aux intrants chimiques à la diversité des terroirs, des pratiques paysannes, des besoins humains et à la variabilité des climats. Indispensable dans un contexte de changements climatiques ! Il s'agit aussi de défendre le droit de préserver la biodiversité de notre patrimoine cultivé qui a déjà perdu énormément de variétés depuis la mainmise des multinationales de l'industrie agroalimentaire depuis plus de cinquante ans.

 

Nous devons nous mobiliser pour utiliser, défendre et élargir ces droits : organisons publiquement des bourses d'échange de semences, inscrivons-nous dans des GASAP, achetons local et de saison en favorisant les produit de l'agriculture paysanne, biologique, cultivons dans nos jardins et sur l'espace public des anciennes variétés, échangeons nos semences, refusons les produits de l'agro-industrie, interpellons nos élus, soutenons les paysan-ne-s en participant à Terre en Vue et rejoignons en masse les prochains appels des mouvements paysans...

 

 

Pour aller plus loin :

http://www.gasap.be

www.terre-en-vue.be

semonslabiodiversite.com

www.semencespaysannes.org

www.eurovia.org

http://www.viacampesina.org/fr/

 
 
 

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