La participation des habitants, des acteurs économiques, des associations, des institutions à l’aménagement des espaces publics… est un élément constitutif de l'analyse critique du mode d'organisation de notre société et de ses implications dans la vie locale. A partir de cette analyse et en s'appuyant sur des diagnostics précis, les citoyens construisent un pouvoir partagé qui aboutit concrètement à la réalisation d'espaces de vie conviviaux et solidaires

 

  • Utiliser les services de fix my street pour signaler une dégradation de l’espace public[1]

 

  • Créer ou renforcer les comités de quartiers
  • Répondre collectivement aux appels à projet (quartier durable, potager collectif…)
  • Installer une boite à idées dans chaque quartier, chaque rue[2]

 

  • Organiser des balades diagnostic pour examiner les atouts et ce qui mérite d’être amélioré dans un quartier[3]
  • Faire participer les habitants aux projets d’aménagement de nouveaux logements dès la phase de conception[4]
  • Faire des propositions en matière d’aménagement et de gestion des espaces publics pour recréer du plaisir d’habiter, pour valoriser l’existant et choisir des aménagements les moins énergivores[5]
  • Inciter la commune à créer un conseil citoyen de la transition[6]
  • Demander à la commune la mise en place de budgets participatifs cogérés par les comités de quartier[7]


[3] A Uccle, en 2010 un travail concernant l’avenir du quartier Bourdon/Calevoet a été conduit par un groupe d’habitants à partir d'une prospection sur le terrain (sous forme de marches exploratoires notamment) (www.ieb.be/IMG/pdf/calevoet-bourdon_un_quartier_sous_pression.pdf)

Exemple à propos de l’eau : Découverte des espaces verts et de leur gestion écologique des espaces verts, visite des systèmes d’économie d’eau, de récupération d’eau, de toilettes sèches, repérage des produits utilisés sources de pollution des nappes phréatiques, examen des zones imperméables

[4] Participation des habitants au projet de logements rue des cailles et square des archiducs… à WB. Dans tous les cas cela nécessite de résoudre les problèmes du quotidien pour ne pas les reporter sur les projets à venir (voir la commission « Cadre de vie en marchant » de la Duchère à Lyon (http://www.gpvlyonduchere.org/-Commission-Cadre-de-Vie-en-.html)

[5] Exemple à propos de la mobilité : inviter les habitants à prendre connaissance du plan vélo, à en discuter collectivement  et à donner leur point de vue

[6] voir par exemple le conseil économique et social communal à Rézé

www.europecreative.eu/la-democratie-participative-locale-un-outil-precieux-pour-le-vivre-ensemble/

A Toulouse,  un comité de suivi citoyen de l'agenda 21 évalue les actions menus et informe les habitants ; en Guadeloupe, ce sont les jeunes des cités qui ont eu pour mission d’enquêter auprès des habitants pour connaître leur désidérata et leur avis sur la rénovation de leur quartier, une manière d’impliquer les jeunes, de leur permettre de se projeter dans l’avenir, de prendre l’avis des habitants et de créer de la mixité. A Grigny, la démocratie participative a une longue histoire http://www.mairie-grigny69.fr/Demopart/La-Demopart-a-Grigny/Historique-de-la-democratie-participative-a-Grigny

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