samedi 12 mars à l'espace Delvaux, banque, bien commun ou mal nécessaire? une trentaine de personnes ont participé à l'atelier animé par le Réseau Financité.
A l'heure où le compte bancaire est devenu indispensable, où la banque est omniprésente et toute puissante, il est possible d'envisager un outil bancaire comme un bien commun au service de l'économie et de la société dans laquelle on vit.
samedi 27 février au Delvaux projection de "En quête de sens" un film documentaire de Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière
Ni réellement fiction ni totalement documentaire, incarné mais pas intimiste, ce film ressemble au road-movie d’une génération désabusée à la recherche de sagesse et de bon sens. En
rapprochant les messages d’un biologiste cellulaire, d’un jardinier urbain, d’un chamane itinérant ou encore d’une cantatrice présidente d’ONG, les réalisateurs interrogent nos visions du
monde.
Film coproduit grâce à une campagne de financement participatif qui a mobilisé 963 internautes et distribué de manière indépendante par l’association Kamea Meah. ____
samedi 13 février à La Vénerie / Espace Delvaux avec Pablo Servigne: "Comment tout peut s'effondrer"
«Comment tout peut s’effondrer», Petit exposé de collapsologie et réappropriation des communs à l’usage des générations présentes
Pablo
Servigne ingénieur agronome, chercheur indépendant et transdisciplinaire, pédagogue d’exception, décortique les ressorts d’un possible effondrement de notre civilisation industrielle telle
qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles et propose un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet – fort inconfortable – nommé «collapsologie».
Son exposé, articulé avec la notion des communs, redonne de l’intelligibilité aux phénomènes de «crises» que nous vivons, ainsi que du sens à notre époque. Car aujourd’hui, l’utopie a
changé de camp: est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L’effondrement est l’horizon de notre génération, c’est le début de son avenir. Qu’y aura-t-il après? Tout cela
reste à penser, à imaginer, et à créer ensemble!
Module final du cycle "économies et nous", transition de l'être et de l'agir le Samedi 30 mai à l'espace Delvaux : une journée pour échanger et travailler ensemble notre investissement citoyen dans les actions concrètes de transition économique, sociale, solidaire et écologique de nos modèles de société.
avec une conférence-débat avec Ivan Maltcheff "S’engager pour la transition : changements personnels, changements collectifs…"
Une vaste transformation citoyenne est en cours, bien qu’encore peu visible. Cette transformation suppose une nouvelle façon d'être et d'agir ensemble et donc une attention particulière à nos compétences relationnelles. Elle est aussi le creuset d'un renouveau démocratique.
Ivan Maltcheff, auteur des « Nouveaux Collectifs citoyens »*, riche d’une longue expérience d’accompagnement de projets citoyens, nous invite à développer nos capacités relationnelles et organisationnelles nécessaires à l’émergence d’une intelligence collective vivante, joyeuse et efficace au service de la transition.
Suivi d'un atelier pour déterminer comment renforcer localement la transition par la diversité de nos actions et explorer de nouvelles actions citoyennes face aux défis actuels
La commune de Watermael-Boitsfort voit se déployer de multiples initiatives concrètes proposant et initiant une société plus durable, plus solidaire, plus conviviale, plus responsable et plus agréable à vivre !
Agir dans la complexité, c’est accueillir et s’enrichir de cette diversité.
Mais comment articuler une diversité la plus large possible et la construction d’une unité la plus puissante possible pour dynamiser la transition sur notre territoire ? Et ceci dans la joie et le sourire ? Quel est le rêve commun qui nous unit malgré notre diversité ? Comment fédérer sans uniformiser, comment travailler en réseau, comment nous enrichir de nos différences ?...
Jeudi 28 mai à l'Espace Delvaux, Christian Boucq, Jean Cornil et Laurence Blesin ont présenté leur point de vue sur l’éducation populaire au service d’une transition civilisationnelle. Confrontés aux impasses économiques, sociales, environnementales et culturelles, à une crise de civilisation et à des métamorphoses aléatoires de notre destin, nous vivons une époque exceptionnelle.
Des initiatives créatrices de nouvelles solidarités voient le jour mais sont souvent locales voire souterraines. Aujourd’hui, en tant que citoyen, quelle est encore notre puissance d’agir, comprendre, résister, imaginer, proposer des changements et surtout mener une action ?
La soirée était organisée en partenariat avec Présence et Action Culturelles, Mouvement d’Education populaire et permanente (PAC)
Mardi 12 mai à l'Espace Delvaux s'est déroulée la conférence-débat " Pour une « métamorphose » de l’éducation" avec
Quand nous regardons vers l’avenir, il existe de nombreuses incertitudes sur ce que sera le monde de nos enfants, de nos petits-enfants et des enfants de nos petits-enfants. Mais nous pouvons être sûrs au moins d’une chose : si l’on veut que la Terre puisse subvenir aux besoins des êtres humains qui la peuplent, la société humaine devra alors être transformée… La démocratie, l’équité et la justice sociale, la paix ainsi que l’harmonie avec notre environnement naturel doivent être les maîtres mots de ce monde en devenir. Dans cette évolution vers des changements fondamentaux dans nos styles de vie et nos comportements, l’éducation – dans son sens le plus large – a un rôle prépondérant à jouer. L’éducation est “la force du futur” parce qu’elle est l’un des instruments les plus puissants pour réaliser le changement.
Samedi 9 mai au Bar de l’Espace Delvaux, Bernard Delvaux licencié en sociologie et membre actif de la plateforme « Une Tout Autre Ecole » du mouvement « Tout Autre Chose »
a animé Questions autour de livres qui proposent de nouveaux horizons pour la métamorphose de l’éducation :
Une rencontre utile pour partager notre réflexion sur l’éducation de demain, pour refuser une éducation au service d’une économie déshumanisante, pour imaginer les missions de l’éducation pour
faire émerger une société résolument écologique, démocratique, solidaire, coopérative, égalitaire, émancipatrice, créative, apaisée et réjouissante
* Disponibles dans les bibliothèques de Watermael-Boitsfort
Samedi 25 avril aux Ecuries, atelier participatif "le sens des mots" Salaire, revenu, travail, emploi… quels sont les sens de ces mots aujourd’hui ? Parce que le revenu de base
me libère de la peur de manquer, je peux oser faire un pas de côté pour me demander ce que je veux vraiment dans la vie. Essayons donc de répondre, personnellement, à la question : «quand j’ai le
revenu de base, qu’est-ce que ça change à ma vie?» ; répondre à cette question, c’est créer les conditions d’existence du revenu de base…L’atelier était animé par Alexis Lecointe suite à sa
conférence gesticulée de la veille
Vendredi 24 avrilaux Ecuries, conférence gesticulée d'Alexis Lecointe sur les revenus de base. L’idée d’avoir un revenu inconditionnel découplé d’une activité marchande est profondément révolutionnaire, mais elle pourrait pourtant s’épanouir concrètement dans un nouveau rapport au travail et un nouveau projet de société. C’est d’abord une révolution intérieure, personnelle, que chacun peut faire à son rythme et en lui donnant le sens nécessaire. Le revenu de base est aussi une belle porte d’entrée pour parler de nos rêves, ceux que l’on poursuit, ceux que l’on a peut-être oublié, et ceux qu’on n’a pas encore osé imaginer… Parce que le revenu de base me libère de la peur de manquer, je peux oser faire un pas de côté pour me demander ce que je veux vraiment dans la vie.
Jeudi 2 avril aux Ecuries, documentaire radiophonique " A toi demain" d'Eric Smeesters : un père conduit sa fille à l’école. Elle lui demande si on peut ne pas
travailler. Il décide de suivre sa question, de la soumettre à l’entourage. De l’institutrice et l’éducateur à la conductrice du tram en passant par les voisins, la question évolue. Le père
fait le lien, interroge et s’interroge. Qu’est-ce que le salaire? Et si on le déconnectait de l’emploi? Pourquoi cela paraît être une utopie? Effort et mérite sont au cœur de la religion du
travail mais les résistances au changement ne sont pas là où l’on pense… L’écoute radiophonique sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur, de chercheurs et représentants de différents
mouvements qui s’efforcent de repenser les connections entre revenu et travail.
Samedi 28 mars, au CPAS de St Gilles, visite interactive du musée du capitalisme.
Le Musée est porté par un collectif de 14 bénévoles âgés de 25 à 32 ans. Que nous le voulions
ou non, nous sommes plongés quotidiennement au cœur du capitalisme. Or, nous connaissons fort peu ses mécanismes et stratégies, ses limites… Le capitalisme a bouleversé le rapport au travail.
Entre améliorations technologiques et acquis sociaux, ce focus montre combien le quotidien des hommes et des femmes a profondément changé en un siècle et demi.
Mardi 17 mars à l'espace Delvaux, conférence-débat "Réinventer le travail" avec Patricia Vendramin
Qu’en est-il du travail aujourd’hui en Europe ? Comment les travailleurs vivent-ils et appréhendent-ils leur rapport au travail et à l’emploi ? Quelle place accordent-ils à la sphère professionnelle par rapport à la sphère familiale ? En quoi le genre, l’âge, le niveau socioprofessionnel ou la nationalité influent-ils sur les représentations du travail et les attentes qu’ils lui portent ?
Patricia Vendramin, docteur en sociologie, est directrice de recherche à la fondation Travail-Université et professeure de sociologie à l’Université de Louvain, où elle enseigne à l’Institut des sciences du travail et à la Faculté ouverte de politique économique et sociale.
Samedi 7 mars à l'espace Delvaux, soirée festive autour du métier de vigneron : penser le travail au service d'une société du "bien vivre"
Dans le cadre de Regards sur le travail 2015, avec ETIENNE DAVODEAU, auteur de la BD "les ignorants, récit d'une initiation croisée" (Les ignorants, Rural, Les mauvaises gens...), animée par Stéphane Noël (auteur actif au sein de la maison d’édition L’employé du moi), suivi d'une dégustation de vins nature, accompagné des explications éclairées des cavistes de Chez Simone, et buffet bio et projections des films "vendange tardive" de Pierre Schlesser et de "chronique vigneronne" de Jacqueline Veuve.
Samedi 7 mars à l'espace Delvaux, Questions autour du livre "Réinventer le travail" de Dominique Méda et Patricia Vendramin (Presses Universitaires de France, 2013)
Y a-t-il une dégradation de la valeur travail?? Les jeunes sont-ils aujourd’hui moins bien disposés à l’égard du travail que les autres tranches d’âge?? Le livre retrace l’histoire de notre rapport au travail et propose un voyage dans sa diversité et ses transformations. A travers une enquête, il éclaire les attentes de plus en plus expressives des individus face au travail et la contradiction de plus en plus vive entre ces attentes et les conditions concrètes du travail et de l’emploi.
Vendredi 6 mars àl'Espace Delvaux, Ciné Débat "la règle du jeu" documentaire de Claudine Bories et Patrice Chagnard (France, 2014, 106 minutes — Prix du Meilleur Film (Colombe
d’Or) au Festival international DOK Leipzig 2014) en présence des réalisateurs dans le cadre de Regards sur le travail.
Lolita n’aime pas sourire. Kévin ne sait pas se vendre. Hamid n’aime pas les chefs. Ils ont vingt ans. Ils sont sans diplôme. Ils cherchent du travail. Pendant six mois, les coachs d’un cabinet
de placement vont leur enseigner le comportement et le langage qu’il faut avoir aujourd’hui pour décrocher un emploi. À travers cet apprentissage, le film révèle l’absurdité de ces règles du jeu.
SOUTENONS LE CLIMAT… à vélo ou d’une autre manière…
Des Watermaeliens-nes-boitsfortois-es se mobilisent autour de la COP 21 le jeudi 5 mars à l'Espace Delvaux
En lien avec Climate Express ils prévoient de rejoindre la COP 21 - 21ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de Paris, à pied, à cheval, en vélo, en stop, en bateau à voile... la dernière semaine du mois de novembre. L’idée étant d’égrener l’itinéraire d’agréables rencontres citoyennes dans plusieurs petites villes de passage avant de rejoindre le grand rassemblement du Bourget.
Samedi 28 février, un dizaine de participants ont rencontré deux entreprises sur Auderghem et Watermael-Boitsfort, actrices de l’économie sociale et des entrepreneurs qui réconcilient les mots économie, écologie et sens.
Carodec à Auderghem est depuis plus de 10 ans la référence pour les matériaux de construction durables, que ce soit pour les professionnels du bâtiment ou pour les particuliers désireux de construire dans le respect de la nature, de la santé et de l’économie éthique. Sa philosophie : le respect de l’environnement et des valeurs humaines.
Farilu est un lieu d'insertion socioprofessionnelle pour personnes porteuses de déficience intellectuelle modérée. Leur production est réalisée en utilisant des farines bio locales puis vendue par la boulangerie associative.
Visites menées en collaboration avec la SAWB et le Réseau Financité
Le 24 février 2015, rencontre du groupe Finance de WB pour comprendre le système bancaire et les paradis fiscaux
Le groupe de Financité "Finance-la-Neuve" a présenté une animation sur le fonctionnement des banques et une explication des paradis fiscaux : comprendre notre système bancaire, son jeu (parfois pervers) dans l'économie, les risques que prennent ou font prendre les banques à leurs clients, les éléments cachés,... pour mieux juger et agir. La présentation expliquait le système offshore (= les paradis fiscaux), leur place et leur importance dans la mondialisation, les dangers et les défis qu'ils représentent pour la démocratie.
Mardi 10 février, à l'Espace Delvaux, Ciné-débat : “Ce qui compte”, un film de Ann Barth, suivi d'un débat avec Guibert del Marmol: Pour une économie régénératrice
De San Francisco à Bombay en passant par les forêts amazoniennes et les campagnes européennes, Guibert del Marmol, ancien grand patron de multinationales et aujourd'hui "libre dans sa tête", vit au contact des entrepreneurs qui changent le monde et réconcilient les mots économie, écologie et sens.
Il s'interroge et nous interroge aujourd’hui sur la manière de développer une activité économique tout en servant les autres et la planète, la Terre, sur la possibilité d’entreprendre autrement, d’entreprendre sans prendre, de marier sagesses anciennes et technologies modernes.
Mardi 27 janvier 2015, rencontre du groupe Finance de WB sur l'évasion fiscale
Projection et discussion autour du film évasion fiscale: le hold-up du siècle. Un documentaire réalisé par Xavier Harel, auteur de "La grande évasion". Il nous emmène aux
îles Caimans, dans le Delaware aux États-Unis, à Jersey, en Suisse ou encore au Royaume-Uni pour nous faire découvrir l'industrie de l'évasion fiscale
Samedi 24 janvier à l’Espace Delvaux, Questions autour d’un livre : « Sans plus attendre », de Guibert del Marmol, 2013, Edition Ker
L’atelier a été animé par Eric Luyckx, chercheur associé et animateur en éducation permanente à Etopia, animateur de « L’Atelier de l’économie locale, sociale et solidaire » de
Grez en Transition. Il a tout d'abord présenté les grandes lignes de la transition pour ensuite préciser la processus suivi par Grez en Transition, processus participatif très riche.
Le livre est disponible dans les bibliothèques de Watermael Boitsfort
Atelier participatif "comment créer une économie au service de la transition ?" le 16 janvier à l’Espace Delvaux
Cet atelier a eu pour objectif de dresser collectivement, avec les conseils de Patrick Viveret des pistes et des méthodes pour dynamiser les indispensables chantiers de la Transition qui seront présentés lors du « Forum de la Transition solidaire », le 1er avril 2015 à l’Université du Travail à Charleroi.
L’atelier a été animé par Antoinette Brouyaux, coordinatrice d’Associations 21.
Jeudi 15 janvier à l'Espace Delvaux, Conférence-débat avec Patrick Viveret et Isabelle Cassiers : "Comment changer de modèle économique et construire collectivement une transition économique, sociale, solidaire et écologique ?"
Nos invités ont ouvert des pistes de réponses au niveau personnel et sociétal en repensant les indicateurs de richesse, la notion de prospérité, le fondement d’un nouveau paradigme de développement au service d’une société de « Buen-vivir », à la lumière du « Bonheur national brut ».
Patrick Viveret, philosophe français et essayiste altermondialiste
Isabelle Cassiers, économiste, chercheur et professeur d’économie à l’UCL
Débat animé par Jean Cornil, essayiste, ancien parlementaire, animateur d’entretiens philosophiques.
Vendredi 9 janvier 2015 à l'Espace Delvaux, conférence-débat : "La dette cachée de l’économie, le scandale planétaire", avec Eric De Ruest
Une rencontre pour regarder l’économie connectée aux réalités sociales et écologiques, pour le plus grand bien de la nature et de l’humanité présente et à venir.
Eric De Ruest nous invite à travers une approche économique, écologique et énergétique globale de la situation mondiale actuelle, la « dette écologique », à analyser la dimension idéologique qui a sous-tendu le « développement » de la civilisation occidentale. Ensuite il propose une vision alternative, s’inspirant du concept de Buen-vivir des peuples indigènes de l’Amérique latine, vision enrichissante en harmonie avec la Terre et l’Univers, pour construire une transition économique, sociale et écologique ainsi que les changements existentiels nécessaires à adopter pour y arriver.
Mardi 16 décembre à l'Espace Delvaux, Ciné-débat: « L’urgence de ralentir »
« L’urgence de ralentir » apporte un regard optimiste en mettant en valeur des exemples, vécus dans le monde entier, de mobilisation citoyenne et des réponses concrètes pour faire face aux défis écologiques et sociaux d’aujourd’hui.
Jean Cornil apporte une note moins optimiste en mettant le doigt sur le trop grand décalage entre le foisonnement d’initiatives et le poids des pratiques dominantes. Celles-ci sont construites sur la domination de la nature par l’Homme, nature qui ne dispose pas du droit d’ester en justice, et sur un mode d’éducation qui privilégie la compétition aux dépens de la coopération.
Devant la gravité des faits, la plupart des décideurs politiques ne comprend pas la nécessité de changer le mode d’organisation de nos sociétés et pour ceux qui prennent conscience du danger, il y a ceux qui pensent que la science et la technique apporteront des solutions et ceux qui, élections obligent, sont incapables de prendre les mesures –impopulaires à court terme- mais indispensables à long terme.
Si cette impasse se prolonge, l’acteur qui incitera, voire dictera le changement, ce sera la nature elle-même !
Samedi 13 décembre aux Ecuries
Questions autour d’un livre: "La dette cachée de l’économie, le scandale planétaire" (Renaud Duterme et Eric de Ruest -Les Liens qui libèrent, 2013)
Un plaidoyer et des solutions indispensables pour une prise de conscience globale de la crise environnementale que nous traversons et pour reconnecter l’écologie aux réalités économiques, sociales et spirituelles, pour le plus grand bien de l’humanité et de la nature.
L'atelier est animé par Renaud Duterme : ce dernier expose le concept de dette écologique qui s’est accumulée depuis l’époque coloniale jusqu’à maintenant à travers le déséquilibre des relations Nord Sud.
Plusieurs mécanismes sont entrés en jeu : l’esclavage puis le salariat, les prélèvements de l’impôt et des taxes, les monocultures dédiées à l’exportation, les techniques de productions à base d’intrants importés, l’accaparement des terre.
Aujourd’hui de nouvelles formes sont à l’œuvre :
Les déchets des pays riches, y compris les déchets dangereux, sont traités dans les pays pauvres.
Ce sont ces derniers qui sont et seront les plus pénalisés par les désordres climatiques dus aux gaz à effet de serre
Les normes contraignantes en matière de protection de l’environnement sont détournées à travers les mécanismes de délocalisation, ce qui augmente la production de CO2 des pays émergeants pour des produits qui sont consommés par les pays occidentaux
A la dette écologique s’ajoute la dette financière qui sert d’argument pour mener à bien des politiques d’austérité et de libéralisation des marchés. Le remboursement de la dette publique est un des premiers postes de dépense des Etats. Ceci justifie un examen poussé de la légitimité de la dette. Le CADTM distingue
la « dette odieuse », comme celle qui est contacté par un dictateur pour son bénéfice personnel
la « dette illégale » qui ne respecte pas le droit international ou les droits nationaux
la « dette insupportable » qui réduit une partie de la population à la misère
la « dette illégitime », qui, légale, sert par exemple à sauver des banques alors que celle-ci sont grandement responsables de leur propre faillite, et pire, en partie responsables des ravages économiques et sociaux vécus par les plus pauvres.
Afin de prolonger cet atelier qui a réuni une dizaine de lecteurs (et non lecteurs) de l’ouvrage, il est convenu d’approfondir les différents aspects de la dette et de proposer au groupe « finance » d’aborder la question des paradis fiscaux et les moyens de lutter contre.
Jeudi 11 décembre troisième rencontre du Groupe de Travail « Finance », avec l'appui de Financité autour d'une projection video sur les origines du libre marché et une réflexion sur les pistes d’actions à mener pour l'année 2015
Samedi 29 novembre aux Ecuries : Un atelier citoyen autour de la question "comment répondre à l’urgence climatique au niveau individuel, collectif et politique ?"
L’atelier animé par Brigitte Gloire, Responsable « Changements climatiques » chez OXFAM-Solidarité et présente dans les conférences internationales sur les changements climatiques et Antoinette Brouyaux, Coordinatrice d’Agenda 21, impliquée dans diverses plateformes de la société civile (Coalition Climat, Climate Express, Jobs4Climate, Un train pour le climat…) a permis d'imaginer les pistes d'actions suivantes :
1- Organiser des rencontres régulières en soirée (action) entre consommateurs et commerçants, artisans (public) pour trouver des solutions durables et responsables à la consommation de biens et de services (objectif général)) et ainsi donner l’exemple d’alternatives viables économiquement et socialement (finalité de l’action). Comment ? : en aidant et rassurant les commerçants sur la transformation de leur offre et sa pérennité (objectif spécifique), en cherchant ensemble les solutions...
2- Créer des ambassadeurs Senior (action) pour inciter à l’usage généralisé des TC (objectif général) par les seniors (public) en profitant de faible coût de l’abonnement annuel : 60€ pour les plus de 65 ans
Pour atteindre aussi les objectifs spécifiques suivants :
• se mobiliser et défendre la ligne 26 menacée (cible : commune, sncb…)
• une meilleure articulation stib sncb aux gares de WB
• une priorité aux TC (aux feux, aux arrêts…)
• un accès aux personnes à mobilité réduites
avec pour finalité la valorisation des transports en commun, la diminution de la voiture
en s’appuyant sur les alliés suivants : les inititives des seniors en faveur de la planète » ; les Compagnons de la Transition pour interpeller la commune ; IEB... pour interpeller la région, la stib, la sncb...
Jeudi 20 novembre à l' Espace Delvaux, conférence-débat
Changements climatiques : il n’est pas trop tard pour agir !
Le 5e rapport du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) vient d’être publié. Le rapport est sans équivoque : si nous poursuivons notre niveau de production et de consommation, le seuil des +2°C risque bien d’être franchi dès 2035 ! Au-delà, la probabilité d’impacts graves, étendus et irréversibles s’accroît avertit le GIEC.
Avec Jean-Pascal van Ypersele, Vice-président du GIEC, membre de l’Académie royale de Belgique, Professeur de climatologie et de sciences de l’environnement à l'UCL, au Centre de recherches sur la Terre et le climat Georges Lemaître, pour faire le point sur le 5e rapport du GIEC.
Avec Olivier Deleuze, bourgmestre de la commune de Watermael-Boitsfort et co-président du parti Ecolo, pour aborder la question des choix politiques nécessaires pour atténuer le réchauffement climatique.
Avec Brigitte Gloire, responsable « développement durable et changements climatiques » auprès d’OXFAM Solidarité et membre de la Coalition Climat, pour découvrir les dynamiques citoyennes en cours tant au niveau de la mobilisation et des alternatives qu’au niveau plaidoyer politique.
Samedi 15 novembre, à l'Espace Delvaux, dans le cadre du “Week-end du Doc”
deux films sur l'avenir de l'agriculture paysanne en Belgique
"Le Grand paysage" d’Alexis Droeven, film belge réalisé par Jean-Jacques Andrien, avec Jerzy Radziwilowicz, Nicole Garcia et Maurice Garrel en 1981
Récompensé à Berlin, le film de Jean-Jacques Andrien explorait déjà le mal-être du monde paysan et laissait présager une inquiétude quant à l’avenir du métier. Ce film plus que trentenaire reste d’une étonnante actualité.
“Il a plu sur le grand paysage” un documentaire de Jean-Jacques Andrien, Belgique, 2012,
poème cinématographique sur une culture paysanne dorénavant menacée de disparition... Aujourd’hui en Wallonie, 40 fermes disparaissent chaque semaine. Le film dresse le portrait de neuf agriculteurs qui nous disent ce qu’ils ont sur le cœur, confrontés à la pression des banques, à la fin prochaine des quotas laitiers en 2015 et à la survie quotidienne. Un vrai combat politique en images.
la projection a été suivi d'un débat en présence du réalisateur, de Gérard Choplin, expert en agriculture au niveau européen et de Henri Lecloux, agriculteur.
Samedi 15 novembre aux Ecuries, place Gilson
Atelier : Quel pouvoir citoyen face à la spéculation sur les denrées alimentaires ?
En tant que citoyen-ne-s, nous avons un pouvoir énorme à notre disposition pour orienter les choix de nos sociétés et pourtant, nous ne l’exerçons pas assez !
Quelles actions citoyennes pouvons-nous mener pour interpeller collectivement nos banques afin qu’elles renoncent à la spéculation sur les denrées alimentaires ?
Un atelier pour comprendre notre pouvoir citoyen et préparer ensemble des actions pertinente avec le CNCD 11.11.11. et Réseau Financité
Jeudi 13 novembre à l'Espace Delvaux, Ciné-débat :
Une soirée pour comprendre la spéculation sur la faim et le conflit d’intérêts des lobbies européens.
20h00 : Film “The Food Speculator”,de Kees Brouwer (Pays-Bas) – 46’ – 2012 – Documentaire
20h45 : Débat avec Virginie Pissoort (SOS Faim), Frank Vanaerschot (Fairfin), Stéphane Desgain (CNCD), modérateur
Comment les banques européennes profitent de la spéculation sur les denrées alimentaires et de l’accaparement de terres dans les pays du Sud.
Les banques et autres acteurs de la finance privée en Europe (compagnies d’assurances et fonds de pension notamment) aggravent la faim et la pauvreté dans le monde en spéculant sur les denrées alimentaires et en finançant les accaparements de terre dans les pays les plus pauvres.
En collaboration avec le CNCD 11.11.11. et Rencontre des Continents
Sam 8 novembre au bar de l’Espace Delvaux, Questions autour d’un livre “Nourrir l’Europe en temps de crise” de Pablo Servigne.
Avec l’accélération des crises économiques, sociales et climatiques, la généralisation des pollutions, la destruction irréversible des écosystèmes et la fin de l’ère des énergies fossiles, l’Europe risque d’être confrontée, bien avant 2030, à des chocs systémiques graves qui mettront en danger l’ensemble des systèmes alimentaires industriels, c’est-à-dire sa sécurité alimentaire. Quels chemins emprunter pour éviter de telles ruptures ?
« Avec ce rapport, nous sortons enfin du 20e siècle. Le siècle passé aura été celui de la poursuite de l'efficience, de l'uniformité et des économies d'échelle ; le nôtre devra faire primer le souci de la résilience, celui de la diversité et des initiatives locales. Ce rapport nous met sur la voie ». Olivier De Schutter, Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation.
L’atelier était animé par Sébastien Kennes de Rencontre des Continents. Invité-es : personnes ressources qui peuvent apporter un regard autour de "l'agir" à partir de situation différentes :
Atelier sur la transition énérgétique le Samedi 4 octobre aux écuries,
comment changer nos manières de consommer et produire de l'énergie avec :
Midi de la transition le jeudi 2 octobre sur les coopératives énergétiques citoyennes à l'espace Delvaux, a rencontre a permis de découvrir des formes de financement citoyen en faveur des énergies renouvelables avec :
- Lionel Van Rillart, Président de “Allons en vent”, une coopérative énergétique pour enfants : « l’éolienne dont les propriétaires sont des enfants »
- Ismaël Daoud, administrateur délégué de ENERGIRIS scrl, coopérative citoyenne bruxelloise d’investissement dans l’énergie durable.
- Claude Rener, Quartier durable Coin du Balai, initiateur d’un projet de coopérative énergétique sur la commune de Watermael-Boitsfort
Midi de la transition le jeudi 25 septembre : débat autour du film "sans lendemain" de Dermot O’Connor, au bar de l'espace Delvaux : un échange citoyen autour du film d’animation qui questionne notre mode d’exploitation des énergies fossiles et des ressources naturelles, ses conséquences au niveau planétaire et l’impasse où nous mène notre modèle de croissance ; discussion animée par Olivier Vermeulen, ingénieur civil en énergie (UCL)
Conférence gesticulé le mardi 23 septembre LE PLEIN d'ENERGIE à l'espace Delvaux
par Anthony Brault, Scop Le Pavé (France)
Du point de vue d’un militant, il y a deux catégories de personnes : les militants et les non-convaincus. Moi, je suis militant : j’ai organisé des débats, des ateliers, des expos, des festivals, des soirées… pour expliquer aux non-convaincus comment construire un monde meilleur. Mais ils ne sont pas très assidus, ni très nombreux dans nos actions. Alors, comment faire pour susciter l’envie de nous rejoindre ? Comment augmenter notre pouvoir d’agir ? Et il y a urgence, car notre modèle de civilisation va bientôt s’effondrer. Chaque Français a 120 esclaves à son service pour maintenir son niveau de vie actuel. Ce sont des esclaves énergétiques - sous forme de pétrole. On est tous accros au pétrole, et on va bientôt être en manque.
En collaboration avec Présence et Action Culturelles (PAC)
Rencontre des Compagnons de la Transition le mercredi 1er octobre à la Maison de quartier des Cités Jardins, pour se renforcer et s'organiser afin de mener à bien les projets à venir comme :
- le cycle « Economies et nous » pour l’année 2014-2015 avec le Centre culturel la Vénerie, Financité et de nouveaux partenaires
- les synergies à encourager entre les nombreuses initiatives à Watermael Boitsfort
- la diffusion de la monnaie complémentaire eco iris et son ancrage locale
Journée sans voiture dimanche 21 septembre aux archiducs
La pénurie annoncée des énergies fossiles va bouleverser considérablement notre modèle de civilisation. Le pétrole a changé la face du monde et est devenu omniprésent dans tous les domaines de nos vies : transports, vêtements, chauffage, plastique, médecine, engrais,… Le pétrole est un combustible remarquable. Dans nos pays, il équivaut a 120 esclaves au service de chacun pour maintenir notre niveau de vie actuel. Ce sont des esclaves énergétiques sous forme de pétrole !
Nous sommes tous accros au pétrole et pourtant le pétrole bon marché va bientôt manquer. Et alors ? Comment ça va se passer ? Qu’est-ce qu’on peut faire ? Qui va s’en sortir ? Ne serait-ce pas aussi une opportunité ? Une opportunité pour faire place à une société du bien vivre, une société convivialiste ?
Pour aborder les interrogations que suscite cette thématique, et en vue de la Conférence gesticulée « Le Plein d’énergie » programmée le mardi 23 septembre à L’Espace Delvaux, pour le démarrage du nouveau cycle « Economisons-Nous », les Compagnons de la Transition ont tenu un stand d'information en compagnie des cyclistes ayant bravés les intempéries matinales.
Les Compagnons de la Transition ont organisé une réunion de "rentrée" le jeudi 28 aout à la Maison de quartier des Cités Jardins pour se renforcer et s'organiser afin de mener à bien les projets à venir :
- la suite du cycle « Finance et nous » pour l’année 2014-2015 avec le Centre culturel la Vénerie, Financité et de nouveaux partenaires
- les synergies à encourager entre les nombreuses initiatives à Watermael Boitsfort
- la diffusion de la monnaie complémentaire eco iris et son ancrage locale
- la mise en place de nouvelles actions sur les questions éducatives et d’accès à l’alimentation durable pour tous
Rencontre du groupe local « Finance » de Watermael-Boitsfort lemercredi 15 octobre aux Ecuries, sur les paradis fiscaux, avec François Gobbe comme intervenant, membre du Réseau pour la Justice Fiscale et le réseau Financité
Atelier sur les alternatrives collectives de l'épargne le Samedi 11 octobre aux écuries pour en savoir plus sur
Création du groupe local "finance" le Samedi 13 septembre à Watermael Boitsfort avec les personnes désireuses de prolonger le cycle "Finance et nous" pour s’informer, informer, agir, interpeller et travailler en réseau. Parmi les points qui seront travaillé :
Si ces sujets vous intéressent et que vous souhaitez contribuer à la mise en place d'une finance et d'une économie au service de l'humain et de la planète, prenez contact auprès des Compagnons de la Transition
Fin du cycle "finance et nous" le mardi 17 juin à l'espace Delvaux avec la projection du documentaire "une douce révolte" de Manu Poutte
Ce film documentaire explore les nouvelles micro-révolutions qui aujourd’hui naissent un peu partout dans le monde. Des révolutionnaires qui ne luttent plus contre un système mais qui en proposent d’autres plus humains, plus justes, plus équilibrés. Des pratiques qui réinventent la finance, l’argent, le politique, en les remettant au service de l’homme.
C'était le premier visionnage test à Bruxelles ouvert au public ! Un bel échange vec un public nombreux.
voilà les premières réaction de l'équipe du Film :
"Le débat après le film était très enrichissant pour nous, et nous propose des pistes de réflexion quant à la suite des évènements... Il n'est jamais aisé de se retrouver face aux réactions directes et c'était la première fois que nous montrions un film documentaire en "Work in progress", mais votre engouement, vos questions pertinentes, vos diverses interrogations, et aussi votre soutien et votre envie de voir le film prochainement diffusé aux plus grand nombres, va nous aider à finaliser le film et à le rendre encore plus pertinent et plus fort."
et pour prolonger le débat : http://lescribe.skynetblogs.be/archive/2014/06/19/le-desespoir-du-militant-politique-8217475.html
bande annonce du documentaire "une douce révolte" de Manu Poutte
Le samedi 17 mai à l'espace Delvaux : ET MAINTENANT , AGIR !
Le cycle "Finance et nous" nous a permis de mieux nous informer sur la finance et ses dérives, mais comment agir et réagir ? Cette journée a été l’occasion de découvrir différentes alternatives au monde de la finance et de construire ensemble des perspectives concrètes: présentation de NewB, Terre en Vue, Finance la Neuve, les Communautés auto-financées, le SEL (système d’échange local), l’Ecoiris, Roosevelt 2012, le CREDAL...
Au terme de la journée, un groupe d’une vingtaine de personnes s’est constitué et s’est montré déterminé à cheminer ensemble. Parmi les alternatives présentées tout au long de la journée, le groupe s’est montré intéressé par les CAF, Communauté auto-financées. Ils souhaitent avoir davantage d’informations sur des points plus précis comme : la constitution du groupe CAF et la question de confiance, le mode de fonctionnement dont la question de la garantie, de la fiscalité et les modalités de remboursement. Le Réseau Financité les accompagnera en un premier temps pour les aider à se structurer.
Par ailleurs, le groupe s’est aussi montré intéressé de former un groupe de travail, comme celui de « Finance la Neuve », dont l’objectif serait d’échanger, de réfléchir et d’agir localement dans la thématique de la finance. Là aussi, il s’agira d’aider le groupe à se former dans un premier temps. Leur objectif étant d’informer et toucher d’autres citoyen-ne-s au-delà des convaincus. Le groupe se propose aussi d’interpeller les banques sur leurs pratiques. Il manifeste aussi sa volonté de travailler en réseau avec d’autres groupes similaires à Bruxelles et au-delà.
Le mardi 6 mai, une trentaine de citoyens ont cheminé sous la pluie pour participer à la visite guidée dans le quartier européen des lobbies financiers.
Du rond-point Schuman à la place du Luxembourg, les lobbies ont colonisé le quartier européen de la capitale belge. Martin Pigeon fait partie de Corporate Europe Observatory (CEO), un groupe de chercheurs qui militent pour mieux contrôler les pratiques des groupes d’influence de tous bords, de l’agrobusiness à la finance en passant par l’industrie pétrolière. Il a montré la facilité avec lesquels certains anciens responsables à la commission viennent aider les lobbyistes et le jeu inverse qui voit le passage des financiers au sein de l'administration européenne.
La visite était accompagné d'un journaliste suisse, d'un journaliste français pour l'émission "là bas ci j'y suis" et de Manuel Poutte qui réalise son prochain documentaire intitulé "une douce révolte".
Elodie Cerfontaine du Réseau Financité a fait découvrir "Ethica, jeu de la finance responsable" le samedi 5 avril aux Ecuries.
Il s'agissait de découvir de façon ludique les impacts sociaux et environnementaux de notre argent : iInvestir dans une société cotée en bourse ou dans une coopérative, déposer son argent sur un compte d’épargne... Le jeu est suivi d'un large dédriefing mettant en avant la difficulté de faire des choix entre les besoin de chacun et les objectifs sociaux et environnementaux à défendre.
La soirée ciné-débat du 1er avril a été l'occasion de visionner le documentaire intitulé "Quand l'Europe sauve ses banques, qui paye?" réalisé par Harald Schumann. Le film montrent que les Grecs, les Irlandais, les Espagnols et les Portugais ont payé pour sauver… des grandes banques allemandes et françaises.
La projection a été suvie d'un débat très serré avec 7 représentants des partis politiques se présentant aux élections européennes (Cristina Coteanu (FDF), Aurélie Decoene (PTB), Philippe Lamberts (Ecolo), Claude Rolin (Cdh), Ahmed Laaouej (PS), Gérard Deprez (MR)) autour des thèmes suivants :
Atelier "L'endettement public des Etats et les mesures d'austerité" avec le CADTM le samedi 22 mars
Crise de l’euro, austérité et coupes budgétaires dans les programmes sociaux : la crise de la dette publique est née du sauvetage du système bancaire par les États. La facture ? Mesures d’austérité et restrictions budgétaires imposées à tous les États et aux citoyens d’Europe. Le CADTM a abordé ces questions pour débattre des conséquences sociales sur la population du sauvetage bancaire. L'atelier a servi à la préparation du ciné débat du 1er avril en travaillant les questions à poser aux représentants des partis politiques se présentant aux élections européennes.
Atelier dans le cadre du Festival "Regards sur le travail" sur le thème "travail et revenu universel de base " le samedi 15 mars avec les représentants du réseau belge pour le
revenu de base
Un autre rapport au salaire est-il envisageable? Le revenu universel de base, une utopie? Une économie sociale et solidaire est-elle possible? L’économie est-elle au service du travail ou le travail est-il au service de l’économie ?
Après avoir vu le documentaire d'animation de Marie Vella "win for life", les participants ont abordé les points forts et les points faibles du revenu de base ainsi que des questions de faisabilité. Ce dernier a été défini à partir des conditions suivantes : niveau de revenu permettant l'émancipation, universel c-a-d ouvert à tous les membres d'une même entité politique, inconditionnel c-a-d sans contrepartie, individuel de la naissance au décès.
Atelier avec Antoine Attout le samedi 1er mars aux Ecuries sur les alternatives à la banque commerciale
Peut-on rêver sa banque ? Où est donc passée la “banque de papa” ? Caisses d’épargne, banques coopératives, banques publiques, n’est-ce qu’un mythe en Belgique ? Antoine Attout (Réseau Financité) après avoir résumé les deux ateliers précédents sur les banques a fait émerger des alternatives face au modèle bancaire privé. Partant du constat que la Belgique ne dispose plus de banques publics, de banques coopératives ou de caisses d'épargne, les participants ont imaginé la banque rêvée. Qu'il s'agisse des placements éthiques, de la gouvernance, de l'échelle des rémunérations, du soutien à l'économie locale... toutes les idées avancées sont faisables car elles existent ailleurs...
Ciné-débat: "Le grand retournement" à l'espace Delvaux le mardi 18 février
Le film De Gérard Mordillat raconte la crise, la bourse qui dégringole, les banques qui sont au bord de la faillite, le crédit mort, l’économie qui se meurt… Pour sauver leurs mises, les banquiers font appel à l’État. L’État haï est soudain le sauveur ! Les citoyens paieront pour que le système perdure, que les riches restent riches, les pauvres pauvres. Adaptée de la pièce de Frédéric Lordon, cette histoire d’aujourd’hui se raconte en alexandrins classiques. C’est tragique comme du Racine, comique comme du Molière…
Lors du débat, Bernard Bayot, directeur du Réseau Financité, et Bernard Lietard ont mis l'accent sur quelques uns des facteurs de la situation présente : l'absence de diversification tant dans le type de banque en Belgique, toute sur un format très similaire mêlant banque d'affaire et banque de dépôt que dans "l'écologie monétaire" où la monoculture dominante d'une monnaie unique est source d'instabilité, à contrario des époques où plusieurs systèmes monétaires co-existaient.
Atelier "Les dérives du système bancaire" du samedi 15 février
Dès le milieu des années 80, le lobby des banques a entraîné une vague de dérégulations qui nous a conduits à cette crise bancaire depuis 2007 : complexification des produits, prises de risques plus élevées, banques de taille démesurée, titrisation, bonus,...Elodie Cerfontaine (RFA - Réseau Financité) a dressé le processus historique qui nous montre combien cette crise n’est pas nouvelle et aurait pu être évitée.
L'Atelier "D’où vient la banque et comment fonctionne-t-elle " du samedi 8 février aux écuries
a rassemblé une quarantaine de personnes.
Sur base d’une animation ludique, Aline Fares (Financewatch) a fait découvrir le métier bancaire : comment fonctionne une banque, sur quelles bases octroie-t-elle du crédit, fonds propres et création monétaire, bilans bancaires,etc
Jeudi 31 janvier à l'Espace Delvaux, Franck Lepage a assuré 4 heures de Conférence gesticulée intitulée "L'éducation populaire, Monsieur, ils n'en ont pas voulu!"
Militant de l’éducation populaire, Franck Lepage a été jusqu’en 2000 directeur à la Fédération française des Maisons des jeunes et de la culture. Il a, un jour, arrêté de croire à la culture. Pour être précis, il a « cessé de croire à l’idée qu’en balançant du fumier culturel sur la tête des pauvres, ça allait les faire pousser et rattraper les riches » ! Libéré de ce poids, il a créé les conférences gesticulées, contes politiques mélangeant des savoirs chauds (du vécu personnel, des expériences professionnelles,...) et des savoirs froids (livres, savoirs universitaires,...). Et la rencontre des deux ne donne pas un savoir tiède, mais un orage, du savoir politique ! Avec ce premier volet de la série « Inculture(s) », Franck Lepage nous a entrainé dans un voyage jubilatoire au pays d’une certaine culture, celle qui vient d’en haut, pétrie des formules creuses nécessaires à l’octroi de subsides, puis nous a en proposé sa propre version.
Le lendemain, samedi 1er février aux écuries, Franck Lepage animait un atelier de "désintoxication de la langue de bois"
Le philosophe Herbert Marcuse nous mettait en garde : nous ne pourrons plus critiquer le capitalisme parce que nous n’aurons plus de mots pour le désigner négativement. 30 ans plus tard, le capitalisme s’appelle développement, l’exploitation s’appelle gestion des ressources humaines et l’aliénation s’appelle projet. Des mots qui ne permettent plus de penser la réalité mais simplement de nous y adapter en l’approuvant à l’infini. Pour combattre efficacement un ennemi, il faut d’abord le connaître. Le Pavé nous a proposé de démasquer les « figures de style » de la langue de bois et d’en décoder les mécanismes. Et de trouver ensemble pleins d’exemples pour en rire.
Le Jeudi 23 janvier à l’Espace Delvaux, PATRICK VIVERET, ancien professeur de philosophie, présentait son dernier ouvrage « La Cause humaine, du bon usage de la fin d’un monde », l’auteur nous a montré qu’il existe une autre approche de la mondialité, centrée sur la conscience de cette communauté de destin qui lie l’humanité pour le pire mais aussi pour le meilleur. Patrick Viveret a réalisé plusieurs missions pour différents gouvernements français « sur une nouvelle approche de la richesse » ; il est à l’origine de la monnaie complémentaire SOL à Toulouse et des rencontres internationales Dialogues en Humanité.
Samedi 11 janvier à l’Espace Delvaux, nous avons débattu avec Daniel Cauchy autour du livre de Patrick Viveret « La cause humaine, du bon usage de la fin d’un monde » afin de préparer ensemble sa venue prochaine. Nous avons alors dégagé quelques questions pour aller plus loin :
Comment envisager une action locale pour qu’elle ait du poids au niveau des enjeux globaux ?
A quoi faire attention pour ne pas renforcer les oligarchies, les ploutocraties ?
On pourra aussi porter une attention particulière sur les processus démocratiques à mettre en place au sein des acteurs économiques, vu le travail de Patrick Viveret sur ces questions.
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Vendredi 20 décembre à l'Espace Delvaux, se déroulait la Conférence inaugurale du cycle "Finance et nous avec HERVE KEMPF, à partir de son dernier ouvrage « Fin de l’Occident, naissance d’un monde ».
Cessons de nous raconter des histoires sur « la crise » ! Et regardons de face le cœur du problème qui se pose à la société humaine en ce début du XXIe siècle : les contraintes écologiques interdisent que le niveau de vie occidental se généralise à l’échelle du monde. Quels choix s’offrent alors à nous ? Comment vont vivre ceux qui sont déjà en situation de précarité, quelle juste répartition pour tous les peuples de la Terre ?...
Un temps d'échange et de réflexion très riche entre le public venu nombreux et Hervé Kempf qui a situé l'évolution du capitalisme dans l'Histoire, pointant aujourd'hui le fait qu'il ne fait plus
rêver qu'une infime minorité. Et encore même dans ce cas, il s'agit plutôt d'une fuite sans fin comme le montre le film-témoin "le loup de Wall street".
Hervé Kempf a rapproché les questions de justice sociale des questions écologiques à travers l'approche sociologique du mimétisme social : le schéma "comportementaliste" des couches sociales "inférieures" se calque sur le mode de vie des couches supérieures. Celles-ci sont les plus consommatrices de la planète. Réduire l'écart entre les plus riches et les plus pauvres est alors une condition nécessaire qui amène un plus en terme d'équité et d'environnement.
Samedi 7 décembre au Bar du Delvaux, nous avons échangé avec Martine Cornil autour du livre : « Fin de l’Occident, naissance d’un monde », le dernier ouvrage de Hervé Kempf, ouvrage qui requestionne le monde, dans le but de préparer un débat avec l’auteur le 20 décembre.
L'échange a été très riche, voici quelques points qui ont été abordés, sans exhaustivité :
- tout d’abord une indignation partagée des injustices et des désordres environnementaux engendrées par notre mode d’organisation politique, sociale, économique
- le sentiment de se sentir isolé face à l’urgence et à l’ampleur des enjeux et la crainte d’une aggravation par la montée des populismes et les risques de conflits
- la nécessité d’un débat collectif pour arriver à un niveau de vie équitable pour tous
- un regard et une attitude bienveillante pour mettre en place ce débat
- le besoin de comprendre la complexité des relations économiques pour savoir comment agir
- l’importance d’un regard critique pour reconnaître « qu’on a foiré », pour dégager les responsabilités passées et présentes dans la situation d’aujourd’hui
- un questionnement relatif à notre capacité de se mobiliser, de combattre les injustices, de dialoguer pour construire un avenir meilleur
- un questionnement quant à la sortie du capitalisme, quant à être à la marge ou bien quant à la construction d'alternatives en faisant un pas de coté.
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Dans le cadre du cycle "finance et nous" et des actions de sensibilisation au surendettement
Place Keym, samedi 30 novembre, pendant toute la matinée, les Compagnons de la Transition ont participé à la journée sans crédit pour réfléchir ensemble sur les pièges de la société de consommation :
Jeudi 21 novembre à 15 h,40 rue Fernand Bernier à Saint Gilles
Située à mi-chemin entre l'exposition traditionnelle et le théâtre-action, "Dernier rappel avant poursuites" se veut une initiative originale créée par le Service de Médiation de Dettes du CAFA asbl, avec pour objectif de constituer un instrument nouveau de sensibilisation et de lutte préventive contre le phénomène du surendettement.
Placé dans des situations proches de la réalité, le public est invité à emprunter, durant une heure, un "parcours de vie" qui l'amènera à faire l'expérience concrète de la spirale du surendettement. Les visiteurs se trouveront confrontés à certains événements inattendus du quotidien et contraints ainsi de rencontrer ces interlocuteurs habituels en la matière que sont les intermédiaires de crédit et les huissiers de Justice. Les acteurs du Magic Land Théâtre se sont investis dans ce projet pour interpréter - entre autres - un banquier, un facteur, un commerçant, un agent de quartier et un juge de Paix, dans une approche ludique et interactive
Une initiative à suivre, outil de prévention pour les jeunes, et qui peut avoir toute sa place dans la commune de Watermael boitsfort
En 2014, l’Eco Iris est arrivé à Watermael Boitsfort.
C’est une « monnaie complémentaire », mise en place par la Région pour encourager les comportements durables, respectueux de l’environnement, et pour soutenir le développement économique local. Pour en faire une monnaie citoyenne, le comité local comprendra des représentants des citoyens utilisateurs de la monnaie, de la commune, des commerçants, des asbl...
Utiliser les transports en commun, réduire sa facture d’énergie, participer à un compost collectif, créer un potager, verduriser sa façade ou son toit… permet de recevoir des Eco Iris dans les permanences de quartier.
Les Eco Iris pourront être dépensés dans les commerces partenaires ou via un réseau d’acteurs associatifs, culturels, de centres sportifs… qui participent au projet.
Watermael-Boitsfort, avec Saint-Gilles, Forest, Molenbeek et Schaerbeek, adoptent une monnaie complémenataire afin de faire un pas de plus pour :
Les Compagnons de la Transition ont tenu
Plusieurs supports d’information et pédagogiques ont été réalisés : diaporamas pour le grand public, pour les commerçants et pour les élèves du secondaire, dépliant d’information, farde et guide pour les commerçants
La soirée de lancement, le 28 mars à 18h à la Gare de Watermael a été l'occasion de faire à nouveau connaître la monnaie complémentaire de
manière ludique à travers un conte qui met en évidence l'importance de la circulation de la monnaie et de la confiance que l'on donne a un morceau de papier ou à quelques chiffres précédés du
signe €.
Le samedi 10 Mai à la place Keym, lors de la «Journée du bien-être » qui a rassemblé sous la pluie et sous quelques tonnelles des ateliers de kinésiologie,
réflexologie, rei-ki, tai-chi, aromathérapie, naturopathie, yoga, shiatsu, accompagnés de livres et dégustations de thés, tisanes, vins bio...les Compagnons de la
Transition ont été là pour présenter l'eco iris.
Le mardi 10 juin, Les Compagnons de la transition participaient à une rencontre autour du ROPI, monnaie
complémentaire de Mons; rencontre qui mettaient en évidence la nécessaire fondation citoyenne de la monnaie.
Le samedi 21 juin lors de la fête de quartier et la brocante du Dries, les Compagnons de la Transition ont fait
connaître le repair café et l'eco iris en partenariat avec la Maison de quartier du Dries.
Le mercreci 25 juin, Les Compagnons de la Transition ont été invité à l'assemblée générale des SOL à
Paris
Dans le cadre des permanences eco iris, Les Compagnons dela Transition ont mis en place "les Midis de la Transition à l'espace Delvaux" une complicité entre les Compagnons de la Transition, le Centre culturel La Vénerie, la Bibliothèque et la ludothèque de l’Espace Delvaux.
Tous les jeudis (sauf congés scolaires) à partir de 10h, la presse du jour, la presse alternative est disponible au bar du Delvaux, dans une ambiance de convivialité (café/thé du commerce équitable offert), les nouveaux livres de la bibliothèques qui questionnent nos sociétés, qui aiguisent l’esprit critique et font découvrir les alternatives pour construire un monde plus juste, plus durable, plus convivial sont présentés, des jeux de sociétés sont à disposition...
Entre 12h30 à 13h30, se déroule un temps d'échange autour de documentaires ou d’une thématique avec une personne ressource ou encore autour d’un article de presse…pour partager nos points de vue sur les diverses composantes de la Transition (écologie, économie, éducation, culture…).
pour aller plus loin : eco iris, quelques enjeux
Campagne scinder les banques
Malgré les promesses de régulation financière après la crise de 2008, les banques sont toujours autorisées à spéculer avec notre argent. Et si demain cela les menait à nouveau au bord de la faillite, l’Etat belge les sauverait à nouveau avec l’argent des impôts.
C’est pourquoi il est vital de demander une législation portant sur une séparation stricte entre la banque de dépôt et la banque d’affaires.
Scinder les banques, c’est
1. INTERDIRE qu’elles spéculent avec notre épargne.
2. EMPÊCHER que leurs prises de risque inconsidérées ne fassent vaciller notre économie.
3. EVITER qu’elles soient sauvées avec l’argent de nos impôts, poussant l’État à faire des milliards de coupes dans les services aux citoyens.
4. PERMETTRE que cela ne se reproduise plus.
Des milliers de signatures pour une séparation stricte des métiers bancaires ont été recueillis pour que le gouvernement belge prépare un projet de loi sur la réforme bancaire. C'est en Europe, la proposition la plus abouti grâce à la forte mobilisation et au travail de www.scinderlesbanques.be/
La loi a été votée le 3 avril dernier. Il ne s'agit pas d'une séparation stricte comme nous le souhaitions. La loi constitue cependant une avancée mais pose encore question, notamment au niveau de sa mise en œuvre, du contrôle, de la portée des exceptions pour lesquelles le trading pour compte propre est encore permis et ce fameux seuil de 15 % des activités de trading dont on ne peut être sûr qu'il mette totalement les épargnants à l'abri des prises de risques des banques.
La suite de cette loi se jouer désormais au niveau européen. En janvier dernier, la Commission a publié une proposition de réglementation. Les objectifs du texte sont ambitieux mais les écueils sont nombreux sur le chemin de son adoption. D'abord, il faudra que le Commissaire au marché intérieur soutienne le texte comme une priorité. Ensuite, et surtout, il faudra que le Conseil des Ministres maintienne l'ambition du texte, alors que la France, l'Allemagne, la Suède, la Pologne et la République Tchèque ont déjà annoncé leur opposition.
Réseau Financité, FairFin, Roosevelt.be
New B
Les coopérateurs de NewB ont eu le samedi 18 janvier leur assemblée générale.
L’assemblée générale a approuvé très largement le budget 2014 d’un montant de 7.6 millions qui doit mettre en capacité la réalisation des projet de New B : la préparation, l’évolution et le suivi du dossier pour la banque nationale, le renforcement d’une équipe professionnelle forte, l’achat et l’adaptation d’une plate-forme bancaire et enfin le soutien au développement du travail coopératif.
Collectif pour un audit citoyen de la dette à Bruxelles
Des citoyen-ne-s, des associations et des collectifs s’emparent de la question de la dette publique en créant des Comités d’audit citoyens. Ces Comités ont un double objectif :
Ce travail a déjà débuté. Des Comités d’audit locaux ont été créés (ou sont en cours de création) dans plusieurs régions (Verviers, Namur, Charleroi, Nivelles, Arlon, Liège...) et une plateforme nationale existe.
Pour renforcer ces initiatives, le CADTM, le Monde selon les femmes, le SCI, Quinoa, Bruxelles laïque et Vie Féminine ont lancé le 15 janvier le Comité d’audit bruxellois. D'autre rencontres se sont déroulées le 13 février puis le 17 mars.
deux jours de mobilisation associant agriculteurs-trices, citoyen-ne-s, travailleur-ses, chômeurs-euses, artistes, syndicats, ong... qui luttent contre les politiques d’austérité , le TSCG (traité instaurant l’austérité) et le Traité transatlantique (libre échange Union Européenne-USA).
Ensemble, les participants ont affirmé leur engagement à faire converger les luttes et à créer l’unité contre les politiques ultralibérales et les politiques d’austérité incarnées par le TSCG et le Traité transatlantique, à se mobiliser pour la démocratie, la souveraineté alimentaire et l’avenir de la planète.
Le meeting le 18 décembre s'est déroulé en présence de Susan Georges (ATTAC France) et rassemblait des intervenants européens et belges émanant d’horizons divers afin de cibler les conséquences des politiques menées par l’Union européenne.
Le 19 décembre les participants ont occupé de façon non-violente une série de carrefours stratégiques pour demander la transparence dans le processus de décision, pour s'opposer aux conséquences en terme de dégradation de la qualité de vie des travailleurs, mais également de la qualité de l'alimentation, et de l'enseignement.
Pour donner suite au mouvement, les participants se sont réunis le lundi 24 février.
pour en savoir plus sur le traité cliquez ici
Plusieurs centaines de manifestants ont participé à l'opération "Encerclons le palais d’Egmont !" jeudi 15 mai Ce jour là, les plus grandes entreprises ont invité nos décideurs (Karel de Gucht, Didier Reynders, Guy Verhofstadt, etc.) au palais d’Egmont pour l'European Business Summit; leur objectif : influencer les leaders européens à quelques jours des élections.
De nombreux manifestants, citoyen-ne-s, travailleurs-ses, chômeurs-euses, agriculteurs-trices, représentant-e-s de syndicats, d’ONG, d’asbl…, réunis autour de « L’Alliance D19-20 » qui lutte contre les politiques d’austérité et le TTIP ont été interpellés et incarcérés un temps ; belle leçon de démocratie ! Page Facebook de l'événement: www.facebook.com/events/709342942419757/ Cet événement a lieu à la date d'anniversaire du mouvement indigné et sera le point de départ d'une semaine de mobilisations européennes. Plus d'infos: http://mayofsolidarity.org/ |
Action TIPP
Une 20e de citoyen-nes amené-es au poste pour avoir dénoncer le ttip !
Le TTIP, ou Partenariat commercial transatlantique, négocié dans la plus grande opacité, est un projet qui vise à rassembler sous un même toi l’Union européenne et les Etats Unis avec en principe des règles commerciales communes. Or, ces règles, au lieu d’être adoptées comme jusqu’ici par des parlements élus, seront de plus en plus adoptées par des « conseils d’experts » qui ne sont pas élus démocratiquement et qui dépendent bien souvent de certains milieux financiers et des grandes multinationales avides de plus de profits et qui lancent leurs armées de lobbyistes pour influencer nos gouvernements et l’Union Européenne en faissant miroiter le retour de la croissance, de l’emploi, la réduction des inégalités…
Or tout le monde sait bien qu’il n’en est rien ! Par contre, les dangers sont énormes :
Le jeudi 15 mai s’ouvrait à Bruxelles un Sommert européen sur le Commerce. Au menu de ce sommet : les plus grandes entreprises (lobbies) invitent nos décideurs. Leurs objectifs ? : influencer les leaders européens à quelques jours des élections ! De nombreux manifestants, citoyen-ne-s, travailleurs-ses, chômeurs-euses, agriculteurs-trices, représentant-e-s de syndicats, d’ONG, d’asbl…, réunis autour de « L’Alliance D19-20 » qui lutte contre les politiques d’austérité et le TTIP se sont rassemblés à cette occasion pour manifester leur désaccord sur le TTIP. Et certains se sont retrouvés en prison !! Peut-on accepter que l’on mette des citoyens qui défendent leurs droits en prison !
Que faire : rejoindre massivement L’Alliance D19-20