quelques mots d'Inter Environnement Bruxelles :

Ce fut un plaisir de vous rencontrer le 31 mai dernier pour parler longuement de votre projet
associatif dénommé « Les compagnons de la transition », qui focalise son action sur vos
communautés d'habitants à Watermael-Boitsfort et dans quelques quartiers environnants.
Par la présente je tiens à vous apporter nos encouragements, et préciser que nous reconnaissons
toute l'utilité de votre démarche. IEB, en tant une fédération de comités de quartiers et de groupes
d'habitants, se réjouit d'entendre de telles initiatives qui mêlent constructivement un approche
environnementaliste, sociale et locale, pour chercher de façon participative et critique des réponses
aux défis urbains de l'environnement, de l'isolement et d'autres difficultés sociales des citoyens, en
développant leur participation régulière et conscientisée à la vie de leur ville...

un extrait du courrier de Rencontre des Continents

C’est avec grand intérêt que nous avons lu votre dossier de création du projet « Les compagnons de la
Transition » et que nous vous exprimons tout notre soutien dans la mise en place de votre association.
Nous espérons vivement de nombreuses prochaines collaborations entre nos associations, avec qui
nous partageons, de part la lecture de votre dossier, une certaine lecture du monde en commun, ainsi
que des méthodologies de travail et d’actions visant des objectifs similaires : la construction d’un
projet de société écologique, respectueux de l’environnement et de l’humain.
Notre association, Rencontre des Continents est, en effet, une association d’éducation à la citoyenneté,
à l’environnement et aux relations Nord-sud...

un appui d'Olivier de Schutter

J'ai pris connaissance avec grand intérêt de votre initiative, intitulée "Les compagnons de la
transition".
Je partage entièrement la conviction qui anime votre démarche: comme vous, je crois que la
transformation de nos comportements quotidiens, la recherche permanente de solutions qui
réduisent l'impact de nos conduites sur la destruction des écosystèmes et l'accélération du
changement climatique, sont des tâches indispensables et urgentes.
Je crois aussi que cette transformation et cette recherche ne peuvent se concevoir qu'au travers de
la multiplication d'expériences, dans des contextes précis, car les solutions ne sont pas
universelles: il revient à chacun, du simple citoyen au responsable politique, d'identifier ce qu'il ou
elle peut inventer ou améliorer afin de contribuer à la transition écologique.
Les "compagnons de la transition" ne veulent rien imposer, mais accompagner des démarches, les
susciter, et faire en sorte que les expériences conduites à l'échelle locale soient mieux connues,
afin de pouvoir servir à d'autres et accélérer l'apprentissage collectif et le partage des
connaissances. Passer d'une conception de l'épanouissement personnel fondée sur l'"avoir" et la
consommation, à une conception qui le fait résider plutôt dans l'"être" et la sobriété, ne sera pas
facile. Mais votre initiative a la capacité de décloisonner les initiatives qui sont prises en ce sens et
d'aider les individus et collectivités qui se lancent dans l'aventure à se comprendre comme partie
d'un mouvement plus large. Elle me semble un ingrédient indispensable que cette transformation
urgente...

une contribution d'Oxfam Magasins du Monde

Je viens de parcourir avec grand intérêt le dossier de présentation des compagnons de la transition.

 Votre projet s’inscrit dans la droite ligne de la vision de notre organisation qui n’a de cesse de rappeler que les crises se multiplient, tout en étant étroitement liées. Elles nous obligent à développer une pensée systémique, englobante. Toutes témoignent de l’urgence de reconcevoir le fonctionnement de notre société, tant au niveau global que local. Nous n’avons en réalité pas le choix du changement. Mais, nous pouvons soit le subir, soit en être un acteur important, qui permettent de l’envisager comme quelque chose de positif, de désirable.

 Au cœur de ce qui doit absolument changer ? Le rapport de l’homme à la nature. Sa manière de concevoir l’économie. Sa manière de consommer. Sa manière de gérer collectivement les ressources et les richesses. Cela implique un profond bouleversement des représentations et des valeurs sur lesquelles sont construites les bases actuelles de notre société.

Mais, l’individu dans la société ne nait pas citoyen, capable de prendre les initiatives qui s’imposent. Il le devient en prenant part à des débats de société, des échanges de savoirs et d’expériences, et de processus de décision collectifs. C’est ce qui est au centre non seulement de nos dispositifs respectifs d’éducation permanente : permettre à l’individu de prendre conscience de son pouvoir d’agir dans un cadre démocratique, et de faire évoluer les valeurs qui guident sa propre vie.